La conception de nos semelles fait un bond géant

Étape par étape, brique par brique, Breizh Podo met en place une nouvelle façon de travailler en podo-orthèsie. Les outils numériques sont toujours au cœur de cette petite révolution interne. Cette fois, c’est la conception et la réalisation des semelles de nos chaussures orthopédiques qui connaissent une belle avancée. On vous explique tout cela.

Nouvel épisode dans la numérisation de la production de Breizh Podo

Depuis maintenant deux ans, Luc Sieurin, le podo-orthésiste DE de Breizh Podo, s’est fortement investi dans une réflexion qui a eu pour effet de transformer son entreprise. En s’appuyant sur les outils numériques, il a repensé le process de diagnostic, de conception et de fabrication des chaussures et semelles orthopédiques que Breizh Podo produit pour ses patients.

Si vous voulez reprendre le fil de ce cheminement depuis le début, vous pouvez consulter nos articles qui ont décrit ces différentes étapes de la vie de notre entreprise :

Même si ce cheminement s’appuie sur de la haute technologie, nous avons néanmoins toujours rappelé que Breizh Podo reste une entreprise artisanale spécialiste de l’appareillage sur mesure du pied, dont l’objectif est de mettre en œuvre les moyens d’améliorer sa production au bénéfice de ses patients, mais aussi des salariés de son atelier de fabrication de Quimper.

Les innovations s’enchainent et se complètent chez Breizh Podo

Les outils numériques sont venus s’intégrer au fur et à mesure dans le travail quotidien de Breizh Podo.

Ces grandes étapes ont été :

  • Un bilan podologique avec une prise d’empreinte du pied scannée et numérisée pour réaliser une image numérique complète en 3D
  • La modélisation de la semelle et l’apport des corrections en 3D avant la découpe d’une plaque d’EVA par une fraiseuse numérique CNC
  • L’impression en 3D des formes
  • La correction des formes via un logiciel de CAO (Rhino) qui permet de fabriquer une tige (partie supérieure de la chaussure) extrêmement précise et ajustée

Fin 2022, Luc Sieurin a concentré ses efforts et sa réflexion à « rapprocher » la conception de la tige de celle de la semelle afin que le travail d’assemblage gagne en efficacité et en précision.

Le bond en avant des semelles orthopédiques de Breizh Podo

Ces derniers mois, c’est donc la conception et la fabrication des semelles de nos chaussures orthopédiques qui a été au cœur de la réflexion engagée par Luc Sieurin, notre podo-orthésiste DE.

Il nous raconte comment il a procédé pour encore améliorer ses semelles orthopédiques et optimiser l’intervention de ses outils numériques : 

« J’ai passé beaucoup de temps à coder dans Grasshopper, qui est un langage et un environnement de programmation qui s’exécute dans l’application Rhinoceros 3D de conception assistée par ordinateur (CAO). Mon objectif était d’aboutir à un semelage extérieur réalisable par notre fraiseuse numérique CNC. On part d’un scan de la chaussure déjà montée et on vient lui créer un semelage qui comprend directement le rempli, le cambrion (partie qui vient rigidifier l’arrière de la chaussure) et qui intègre également la trépointe dans la masse de la semelle ».

Une fois découpée avec ces différents éléments intégrés, la semelle doit être terminée avec l’ajout d’un bloc-talon de la hauteur voulue, puis il faut créer un demi-compensé avant de terminer par la pose de la semelle d’usure.

Selon Luc Sieurin, cette nouvelle façon de procéder, qui intègre plusieurs étapes qui auparavant devaient être réalisées manuellement (notamment le rempli et la pose manuelle de la trépointe), a de nombreux avantages : « Il y a un gain de temps et de productivité, on minimise les risques d’erreurs, il y a moins de manipulations et d’opérations manuelles parfois fastidieuses, on réduit nettement la diffusion de produits volatils (poussière et colle) et on obtient au final une précision incomparable ».

L’aventure est passionnante et nous vous annonçons de nouveaux épisodes !

Toutes les étapes engagées depuis deux ans ne nous ont apporté que des satisfactions et jamais nous n’avons dû faire marche arrière. Chaque étape a même permis d’engager la suivante avec beaucoup de certitude et de confiance. Autant dire que le bilan des centaines d’heures investies dans ce que l’on peut appeler la « R&D » de Breizh Podo ne nous inspire aucun regret ! Bien au contraire !

« Nous réfléchissons et nous testons beaucoup avant d’intégrer une avancée à notre process. Depuis deux ans, tout le chemin parcouru demande énormément de travail, mais la progression de nos techniques est juste incroyable. Et on ne va pas s’arrêter là ! », promet Luc Sieurin.

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